CONFERENCE Jeudi 16 avril à 18h15 L’archéologie sous-marine en France: pratiques et évolutions Par Cécile Sauvage, Conservateur du patrimoine en archéologie, responsable littoral Manche et Mer du Nord, de la DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines). Plus d'un siècle nous sépare aujourd'hui de l'exploration de l'épave de Mahdia, au large de la Tunisie, par le français Alfred Merlin. Le développement de l'archéologie sous-marine en France est lié à la mise en place progressive de moyens techniques adaptés, tel le développement du scaphandre autonome, mais aussi à l'existence d'une législation ancienne protégeant les vestiges archéologiques sous-marins. Depuis 1966, le Drassm, service du Ministère de la Culture et de la Communication a pour missions la gestion, l'étude, la protection et la valorisation des biens culturels maritimes situés dans les eaux sous juridiction française et sur les zones d'estran adjacentes. Sur le territoire de la Manche et de la mer du Nord, comme ailleurs, les problématiques rencontrées par les archéologues maritimes sont variées: évolution du trait de côte, découverte de vestiges d'occupations préhistoriques, de pêcheries néolithiques ou médiévales, d'objets isolés antiques, témoins de batailles navales modernes, ou encore épaves liés aux deux conflits mondiaux, etc. Cette présentation se propose de dresser un panorama de l'évolution de l'archéologie sous-marine française et de ses méthodes, en prenant notamment appui sur des exemples tirés des littoraux de la Manche et de la mer du Nord.
CONFERENCE Jeudi 16 avril à 18h15 L’archéologie sous-marine en France: pratiques et évolutions Par Cécile Sauvage, Conservateur du patrimoine en archéologie, responsable littoral Manche et Mer du Nord, de la DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines). Plus d'un siècle nous sépare aujourd'hui de l'exploration de l'épave de Mahdia, au large de la Tunisie, par le français Alfred Merlin. Le développement de l'archéologie sous-marine en France est lié à la mise en place progressive de moyens techniques adaptés, tel le développement du scaphandre autonome, mais aussi à l'existence d'une législation ancienne protégeant les vestiges archéologiques sous-marins. Depuis 1966, le Drassm, service du Ministère de la Culture et de la Communication a pour missions la gestion, l'étude, la protection et la valorisation des biens culturels maritimes situés dans les eaux sous juridiction française et sur les zones d'estran adjacentes. Sur le territoire de la Manche et de la mer du Nord, comme ailleurs, les problématiques rencontrées par les archéologues maritimes sont variées: évolution du trait de côte, découverte de vestiges d'occupations préhistoriques, de pêcheries néolithiques ou médiévales, d'objets isolés antiques, témoins de batailles navales modernes, ou encore épaves liés aux deux conflits mondiaux, etc. Cette présentation se propose de dresser un panorama de l'évolution de l'archéologie sous-marine française et de ses méthodes, en prenant notamment appui sur des exemples tirés des littoraux de la Manche et de la mer du Nord.