Aymeric De Broucker, un de nos membres, a eu le droit un bel article dans le journal La Voix du Nord.
Aymeric De Broucker, un de nos membres, a eu le droit un bel article dans le journal La Voix du Nord.
Lorsque son téléphone vibre dans sa poche, Aymeric De Broucker le saisit et, en quelques secondes, une décharge d’adrénaline peut lui envahir le cerveau. Il est alors capable de quitter son bureau à toute vitesse, affronter la difficile circulation du centre-ville et se rendre à la station de la SNSM. Il y retrouve ses collègues bénévoles, s’équipe de sa salopette, sa veste de quart, son gilet de sauvetage et embarque sur un des navires de l’association. Le patron, alerté de l’intervention par le CROSS Griz-Nez, briefe Aymeric et les autres bénévoles sur la raison de l’alerte. Ils se savent attendus, le temps presse, chaque seconde est importante…
Quand on interroge Aymeric sur son engagement au sein de la SNSM, c’est avec sourire et émotion qu’il répond : « Tout a commencé très jeune. Je faisais de la voile à Dunkerque, les canots de sauvetage passaient régulièrement près de nous et cela m’a incité à m’engager à mon tour. »
Depuis une quinzaine d’années, ce passionné de sports nautiques consacre une partie de son temps libre à répondre aux alertes d’assistance et de sauvetage des plaisanciers et professionnels qui ont besoin de lui.
« Nous sommes une trentaine de bénévoles à la SNSM, nous formons une grande famille. » La diversité des métiers au sein de l’équipe est une richesse. « L’esprit de cohésion, l’entraide et la confiance » sont, selon lui, les piliers de ce beau travail de groupe. Ils entretiennent cela grâce à des exercices et des rendez-vous conviviaux mensuels.
Comme le souligne Aymeric, « c’est un engagement familial. J’ai deux enfants, ma femme est infirmière, lorsque je pars en intervention c’est tout une organisation ». Il n’est pas d’une famille de marins, et pourtant, il prend de son temps pour secourir ceux qui ont besoin de la SNSM. Aymeric se souvient très bien d’une de ses premières interventions. « J’étais en cours, je n’avais pas de voiture à l’époque. J’ai été contacté pour rejoindre la station, et c’est un camarade de classe qui m’a déposé. Les professeurs étaient très surpris de nous voir sortir en courant de la salle de classe ! »
Chaque intervention est unique, il faut être capable de s’adapter rapidement, de se rendre disponible et de gérer son stress.
Les bénévoles sont d’astreinte 24 h/24, 365 jours par an. « Certains de mes collègues ont déjà écourté des réveillons de fin d’année suite à des fusées de détresse lancées sur la plage par des fêtards qui cherchaient à s’amuser. » Un engagement humain très formateur et très stimulant qu’Aymeric n’est pas près d’arrêter !
En France
3 200 sauveteurs embarqués.
1 300 nageurs sauveteurs.
8 000 personnes secourues.
5 800 interventions.
À Dunkerque
30 bénévoles, dont 2 femmes.