LES FAITS
- Suite à un important dégât des eaux au sous-sol, la piscine Georges-Guynemer sera fermée jusqu’au 1er décembre inclus
- Ces deux semaines de fermeture n’auraient aucun impact sur la fréquentation élevée enregistrée depuis l’ouverture.
- Mais des problèmes d’infiltration persistent au niveau de la fosse
Des fissures, des infiltrations, des inondations, des problématiques migratoires...
Ce n’est pas la première fois que l’équipement ferme ses portes ou que son image est égratignée.
En parallèle, la fréquentation est au rendez-vous et la piscine semble répondre aux attentes.
Anne Cagna, directrice des sports à Dunkerque, tire un bilan plutôt positif, malgré le contentieux qui perdure avec les entreprises à l’origine de la construction de la fosse.
« On a eu une défaillance technique au sous-sol, un préfiltre de chauffage s’est rompu »
1 Encore une fermeture
De toute façon, elle aurait été fermée cette semaine. « C’était prévu ! »
« Aujourd’hui, on sait déjà que les moteurs ne sont pas touchés. »
Une bâche est en cours d’installation pour habiller la fosse – sur laquelle s’observent des traces d’infiltration –, à l’intérieur de la piscine.
À l’effigie de la plongée et de Loïc Leferme. Reste que l’équipement était déjà fermé la semaine dernière.
« On a eu une défaillance technique au sous-sol, un préfiltre de chauffage s’est rompu », expose Anne Cagna. Conséquence : le sous-sol a été inondé et la piscine fermée le temps d’assécher les lieux, d’identifier la pièce qui a lâché…
« Aujourd’hui, on sait déjà que les moteurs ne sont pas touchés. »
Le diagnostic technique a pris fin en début de semaine et permet de confirmer une réouverture de l’équipement lundi 2 décembre. Le temps de réaliser les derniers tests.
2 Un contentieux autour de la fosse
« Elle fonctionne parfaitement, mais il y a des petites infiltrations ; c’est léger. »
Un contentieux persiste avec les entreprises qui ont construit l’équipement.
« L’essentiel pour les usagers, c’est que la piscine soit opérationnelle. » Anne Cagna pointe la spécificité de l’équipement.
« Quand c’est neuf, malheureusement, il y a souvent des défauts à la mise en route. Une fosse, c’est un équipement particulier. »
Il en existe d’ailleurs peu en France.
3 Fréquentation et partenariats à la fête
Avec 115 000 entrées à l’année, on est bien loin des 50 000 de la piscine René-Leferme.
« Ceux qui veulent nager 50 mètres vont là-bas ; ceux qui veulent une pratique plus ludique et familiale viennent ici »
Sans compter l’affluence des clubs qui viennent de toute la région et même au-delà.
« Le Havre a signé une convention avec nous pour s’entraîner dans la fosse. »
Un pari de la complémentarité également réussi avec la piscine Paul-Asseman.
« Ceux qui veulent nager 50 mètres vont là-bas ; ceux qui veulent une pratique plus ludique et familiale viennent ici. »
En termes de développement, un partenariat doit bientôt être signé avec la Fédération française de plongée pour permettre de délivrer des formations diplômantes.
4 La fin de la problématique migratoire
« Aujourd’hui, il n’y a plus de fréquentation de réfugiés à Guynemer », assure Anne Cagna.
Rappelant que le problème vient principalement de la quantité de personnes qui débarquent au même moment.
« Ils arrivaient en groupe, donc c’était compliqué à gérer. Mais, à partir du moment où ils s’acquittent d’un droit d’entrée, on ne peut pas les refuser ; on est un service public. »
Tout est rentré dans l’ordre, assure la directrice qui retient, outre les contraintes techniques actuelles, une appropriation de la piscine par la population en un peu plus d’un an.